Dans le département

Interpellation des ministres du travail et du redressement productif sur l’avenir des salariés et des ambassadrices de la filiale du groupe Avon à Villepinte

Par / 23 janvier 2014

Monsieur le Ministre,

Je souhaite appeler votre attention sur la situation des salariés et des ambassadrices de la filiale du groupe AVON, géant américain des cosmétiques, implantée à Villepinte.

Cette société, installée en France depuis 1960, spécialisée dans la diffusion de cosmétiques sur le modèle tupperware s’est déclarée en cessation de paiement et demande à être placée en redressement judiciaire.

Elle emploie aujourd’hui 127 salariés et 8700 ambassadrices actives exerçant leur activité à domicile, qui attendent d’être fixés sur leur sort mardi 28 janvier devant le Tribunal de commerce de Bobigny.

Le groupe américain, qui réalise la plus importante partie de son chiffre d’affaires dans les pays émergents, notamment la moitié en Amérique latine, s’est déjà désengagé de plusieurs pays comme le Japon, la Corée du Sud et l’Irlande.

Depuis l’arrivée de la nouvelle directrice générale, Sheri McCoy, ancienne dirigeante de Johnson and Johnson, l’ambition affichée est de réaliser une économie de 400 millions de dollars d’ici 2015 pour rétablir la mauvaise posture du groupe.

Pourtant, celui-ci, vieux de 127 ans affichait en 2012 un chiffre d’affaires de 11 milliards de dollars.

Cette décision n’a donc qu’un but unique : préserver le taux de rentabilité du capital en licenciant les salariés pour des raisons financières alors même que le groupe gagne de l’argent.
Dans cette conception purement financière et rentière de l’économie, les conséquences sont dommageables pour les salariés privant des familles de leur revenu d’activité ou de leur complément de revenu.

Plusieurs d’entre eux se sont mobilisés et demandent la mise en œuvre d’un véritable plan de sauvegarde de l’emploi, exigence répondant aussi aux espérances des représentants syndicaux CFDT, CGT et CGC.

Ainsi, je vous serais reconnaissance de bien vouloir vous saisir du dossier et de tout mettre en œuvre pour sauver ces salariés.

Je vous remercie par avance de toute l’attention que vous pourrez porter à cette situation.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de ma considération distinguée.

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