En commission, la droite supprime les rares mesures positives du texte !

Les 3 rapporteurs Catherine Deroche, Elisabeth Doisneau et Alain Milon ont donné le ton : ‘’des questions nécessitent d’être abordées dans un autre cadre, en particulier lors de la révision de la loi bioéthique (dons d’organes ou IVG)’’ et ‘’nous ne sommes pas favorables à l’interdiction totale du bisphénol A dans les jouets, il s’agit là d’une mesure disproportionnée eu égard à la réglementation européenne’’.

Au fur et à mesure de l’examen des amendements, au nom de la simplification, exit le volet prévention en milieu scolaire et estudiantin, exit l’information à la contraception, ils réécrivent l’article 1er en refusant de parler de l’égalité entre les femmes et les hommes ou du concept d’exposome.

Alors qu’il reste encore 400 amendements à examiner, Laurence Cohen, Annie David et Dominique Watrin, sénatrices et sénateurs communistes dénoncent la réécriture d’un projet de loi qui, pourtant, ne relevait pas le défi d’un égal accès à la santé pour toutes et tous sur l’ensemble du territoire.

Phagocytée par les restrictions budgétaires, cette loi de santé, dans le droit fil de la loi HPST ou loi Bachelot, n’entend pas mettre en œuvre des financements ambitieux et justes pour lutter contre les inégalités sociales et territoriales.

Elle ne remet pas non plus en cause la privatisation de notre protection sociale.
Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC sont tout au contraire porteurs de propositions alternatives construites avec des professionnels de santé, des syndicalistes, des patients, des militants associatifs pour revenir sur les modifications rétrogrades de la droite, mais également de faire entendre d’autres choix au gouvernement.

Dans l’hémicycle, dans les établissements de santé, ou encore dans la rue, portons haut et fort l’exigence d’un système de santé hors du secteur marchand.

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