Liquidation du patrimoine industriel : ça continue !

Alors que le Gouvernement a refusé d’organiser, sur proposition du groupe communiste républicain et citoyen, un débat sur la situation de l’industrie en France et sur le rôle de l’État actionnaire, c’est encore un fleuron de l’industrie française qui passe sous contrôle étranger. Ainsi après Lafarge, Alstom et Alcatel-Lucent, Technip, qui se classe pourtant parmi les leaders mondiaux de l’industrie parapétrolière, passera le 5 décembre prochain sous contrôle de l’américain FMC.

C’est une nouvelle illustration des errements de l’État actionnaire qui privilégie une vision purement financière de l’industrie et brade un autre groupe spécialisé dans l’énergie. Pourtant comme il a été souligné, le groupe français se porte bien et le risque d’un rachat par un concurrent plus petit et moins rentable n’est pas crédible.

Enfin au vu de la situation du marché du pétrole ce sont encore une fois les salariés qui vont être les premières victimes de cette fusion incompréhensible.
Affirmer lutter contre le chômage et brader l’industrie de notre pays à des capitaux étrangers qui relèguent l’emploi au dernier rang de leur préoccupation, relève d’une grande contradiction qui confine à l’hypocrisie.

Le groupe CRC demande l’interruption de ce processus de fusion et réitère l’exigence d’un débat parlementaire sur la politique industrielle de la France.

Retour en haut