La droite sénatoriale aggrave les restrictions budgétaires

Le budget, présenté par le gouvernement, prévoyait 4,1 milliards d’euros d’économies dans les dépenses de l’Assurance maladie, la droite sénatoriale a estimé que ce n’était encore pas assez et a voté la suppression des équilibres budgétaires.

La majorité sénatoriale a notamment adopté la suppression de la mise à contribution des fournisseurs de produit du tabac, la suppression du mécanisme W, qui est pourtant destiné à limiter le prix exorbitant de certains médicaments, le report de la limite d’âge de la retraite des médecins dans la fonction publique et le secteur public, de 67 ans à 73 ans, et la suppression du tiers payant généralisé.

À l’opposé des mesures proposées par le gouvernement et par la majorité sénatoriale, Laurence Cohen, Annie David et Dominique Watrin ont proposé des recettes nouvelles pour assurer le financement d’une Sécurité sociale qui prenne en charge à 100 % les frais de santé, qui assure la modernisation des services publics hospitaliers, le recrutement et la formation des personnels, l’adaptation de la société au vieillissement, la prévention des maladies professionnelles et une meilleure « réparation » des accidentés du travail…

Ainsi, les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen ont démontré qu’une autre politique était possible à condition d’en avoir la volonté. En conséquence, les parlementaires du groupe CRC ont refusé d’adopter un budget d’austérité qui remet en cause notre modèle de Sécurité sociale, porte atteinte à la qualité des soins et aux conditions de travail des personnels de santé des secteurs public et privé.

Retour en haut