Un marqueur essentiel de la rupture avec les politiques libérales

Les sénatrices et les sénateurs du groupe CRC ont déposé une proposition de loi d’abrogation de la loi Travail et viennent de l’inscrire dans leur espace réservé à la séance du 11 janvier prochain.

Cette loi imposée à coup de 49-3 au printemps dernier et par une mobilisation policière hors norme contre le mouvement social, demeure rejetée par une majorité de l’opinion publique et sa mise en application progressive par décret démontre, semaine après semaine, les coups d’une exceptionnelle gravité portés contre le monde du travail, les salariés et leurs organisations syndicales.

Cette loi de casse du droit du travail, cette loi de soumission aux desideratas du Medef est l’un des points clef du bilan de François Hollande et de son premier ministre Manuel Valls. Elle figure au tableau du déshonneur de ce quinquennat aux côtés de la loi Macron, du CICE, de la ratification du Traité budgétaire ou du projet de déchéance de la nationalité.

L’heure est, à la veille d’importantes échéances électorales, au projet, au choix de société.

Les sénatrices et les sénateurs du groupe CRC estiment que l’abrogation de cette loi travail constituerait un marqueur essentiel de rupture avec la démarche libérale qui a prévalu ces dernières années.

C’est pourquoi, ils proposent de débattre le 11 janvier de cette proposition de loi qui permettra à chacun de prendre ses responsabilités pour l’avenir.

Retour en haut