L’AMF ne doit pas signer le nouveau contrat de présence postale territoriale

Lors de leur conférence de presse organisée ce matin au Sénat, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC ont demandé à l’Association des Maires de France de refuser de signer le nouveau contrat de présence postale territoriale 2017-2019 porteur d’une accélération du démantèlement du service public postal. Le bureau de l’AMF doit en effet se prononcer demain matin sur ce nouveau contrat triennal.

Le groupe CRC appelle à une « mise sous protection citoyenne » des bureaux de poste, plus de 250 étant menacés de fermeture par ce nouveau plan. Et inscrit son action dans le combat mené par l’intersyndicale réunissant SUD-PTT, L’Unsa-Poste, et la CGT-FAPT et les mobilisations conduites par la Convergence Services Publics.

Il dénonce la suppression du verrou démocratique que constituait l’accord préalable des conseils municipaux à toute fermeture d’un bureau de poste sur leur territoire. Le futur contrat prévoit de supprimer cet accord pour le remplacer par un simple avis du Maire.

Retards dans la distribution de courrier, réductions des amplitudes horaires d’ouverture pour les usagers, dégradation des conditions de travail des agents et personnels, à l’inverse de la dynamique impulsée par la direction et l’État, le service public de La Poste doit être modernisé en faveur d’une « rentabilité sociale » et pas seulement financière !

C’est ce que le groupe CRC portera demain lors du débat sur l’avenir et la situation de La Poste qui aura lieu à sa demande en séance publique au Sénat à 15 h.

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