Jacques Chirac, la République des villes et des campagnes chevillée au corps

Jacques Chirac est mort. Il aura marqué de son empreinte près d’un demi-siècle de la vie politique de notre pays.

Au-delà des désaccords parfois vifs entre communistes et cet homme-clé de la droite française durant cette période, l’un des derniers gaullistes, un respect mutuel a été toujours de mise.

Jacques Chirac aimait la France et il a su faire partager cet amour et gagner une popularité indéniable.

Les sénatrices et les sénateurs du groupe CRCE garderont la mémoire du jeune secrétaire d’Etat de 1968 qui sut négocier les accords de Grenelle et accepter des progrès sérieux que peu aujourd’hui imagineraient acceptables et même possibles.

Ils garderont en mémoire l’action internationale du Président de la République pour affirmer dans un moment tourmenté de l’histoire, le multi-libéralisme face à l’hyperpuissance américaine.

Son refus d’accompagner les États-Unis dans l’assaut fou contre l’Irak en 2003 dont le monde paie encore le prix aujourd’hui, symbolisera pour longtemps ce que devrait être l’affirmation d’une souveraineté nationale.

Les sénatrices et les sénateurs du groupe CRCE saluent donc la mémoire de l’ancien chef de l’Etat qui avait la République, celle des villes et des campagnes, chevillée au corps.

Ils expriment leurs plus sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses amis.

Retour en haut