Un cessez-le-feu immédiat est la meilleure réponse à un risque de génocide

Ce vendredi 26 janvier, la plus haute Cour de l’Office des Nations Unies a rendu une décision historique en reconnaissant le risque d’un génocide dans la bande de Gaza.

La Cour Internationale de Justice constate avec la plus grande inquiétude les massacres et violations du droit international humanitaire en cours à l’encontre de la population palestinienne.

Par sa voix, c’est l’humanité entière qui s’exprime en exigeant l’acheminement sans délai de l’assistance humanitaire sur les territoires palestiniens.

En ordonnant à l’Etat israélien de « prévenir et punir » l’incitation au « génocide », cette première décision met face à ses responsabilités la société israélienne ainsi que la communauté internationale et par là-même, la France.

Au regard du risque de génocide clairement établi par la Cour ainsi que du risque croissant pour la sécurité internationale du conflit en cours, la France, membre au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU), doit prendre des initiatives fortes notamment par une reconnaissance unilatérale de l’Etat palestinien.

La France, partie prenante de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, doit urgemment déposer une résolution autorisant, en vertu du Chapitre VII de la charte des Nations Unies, à employer tous les moyens nécessaires pour imposer un cessez-le-feu permanent dans l’attente d’une reprise des négociations sous les auspices de l’ONU et selon des paramètres clairs et un calendrier déterminé.

Retour en haut