Seuls les sénateurs du groupe CRC-SPG se sont prononcés contre l’austérité imposée au peuple grec

Hier soir, dans la nuit, le Sénat a adopté ce qui est hypocritement appelé plan d’aide à la Grèce.

Seuls les 24 sénateurs du groupe CRC-SPG ont rejeté ce texte qui met l’Etat grec et son peuple sous la tutelle du FMI et de l’Union européenne.

Les sénateurs du groupe CRC-SPG ont dénoncé la saignée imposée aux salariés, aux retraités, aux chômeurs, à tout un peuple, alors que les spéculateurs et les dirigeants qui les ont servis sont exonérés de toutes responsabilités, de toutes sanctions.

Les grosses fortunes grecques, comme les grosses fortunes françaises, non seulement ne sont pas mises à contribution, mais encore, toutes les conditions sont créées pour qu’elles continuent à profiter, de manière éhontée, de la crise et de son cortège de souffrance populaire.

Le plan d’austérité grec est le signal d’une austérité à venir pour l’ensemble des peuples européens.

C’est au nom d’un risque de faillite qu’ils ont créé eux-mêmes que les financiers et leurs représentants politiques déclenchent la rigueur. Ainsi M. FILLON hier annonçait-il le gel des dépenses publiques pour trois ans, alors que la veille, il vantait la salubrité de la situation financière de la France.

Les sénateurs du groupe CRC-SPG ont donc, en cohérence avec leurs valeurs de justice sociale, rejeté l’austérité en Grèce, comme ils rejettent l’austérité en France.

Retour en haut