Le gouvernement privilégie le nombre à la qualité, et le privé au public

Avec la mise en place des « jardins d’éveil », structures privées qui veulent concurrencer l’école maternelle, la disparition rêvée de la scolarisation pour les enfants de deux à trois ans et le décret relatif aux modes d’accueil collectif, le Gouvernement a clairement fait le choix de renoncer à la qualité de l’accueil de la petite enfance et d’opposer le service public au profit du privé.

C’est pourquoi les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG, ont participé ce jour au rassemblement organisé par le collectif « Pas de bébés à la consigne » devant la Sorbonne où se tenaient les Etats Généraux de la Petite Enfance.

Pour Isabelle PASQUET, Sénatrice des Bouches-du-Rhône – en charge des questions de la petite enfance pour le groupe CRC-SPG, « l’idée avancée par Nadine MORANO, selon laquelle il suffirait d’accroître virtuellement le nombre de places disponibles à l’inscritpion pour répondre aux attentes des familles est illusoire. N’en déplaise au Gouvernement, il manque près de 300 000 places de crèches, et ce ne sont pas les collectivités locales et départementales, qui subissent de plein fouet la rigueur économique et l’amoindrissement de leurs ressources, qui pourront se substituer à l’Etat ».

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