Total ne recule devant rien pour faire des profits

Alors que selon la majorité parlementaire, la loi adoptée en juin permettait très clairement d’interdire l’exploration et l’exploitation des huiles et gaz de schiste ou du moins la fracturation hydraulique, le groupe Total vient d’annoncer qu’il souhaitait continuer à rechercher du gaz de schiste dans le sud-est de la France, dans le cadre d’un permis exclusif obtenu en 2010.

Si le groupe indique ne pas avoir recours à la technique de la fracture hydraulique, désormais interdite, il ne donne pas plus de détails en indiquant simplement que “les techniques utilisées dépendront des caractéristiques des réservoirs d’hydrocarburants”.

Les sénateurs du groupe CRC-SPG avaient à l’époque dénoncé l’hypocrisie de cette loi qui, loin d’interdire l’exploitation de ces hydrocarbures de roche, n’était en réalité qu’une loi d’affichage, qui ne réglerait aucunement le problème.
Pourtant, les dégâts sur l’environnement d’une telle exploitation sont avérés et particulièrement importants notamment sur de la ressource aquatique.

Nous sommes scandalisés tant devant l’opacité qui continue d’entourer ces questions permettant au final l’acharnement des entreprises à explorer le gaz de schiste, que du silence coupable et complice de ce gouvernement.

Les sénateurs du groupe CRC-SPG appellent donc les populations et leurs élus à protester vigoureusement contre cette décision et en appellent solennelement au gouvernement pour qu’enfin celui-ci prenne ses responsabilités, notamment au regard des engagements pris lors du Grenelle de l’environnement

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